
Alors, comment présenter ce dripper ? Asmodus apporte régulièrement une touche d’innovation à chaque… non, on va croire que je suis acquis à la marque. Asmodus est l’un des principaux fabricants d’atomiseurs… Ça, on s’en doute, ils ne font pas des balles de ping-pong. Découvrir un nouveau dripper de chez Asmodus c’est comme une boite de cho… Déjà vu. Un dripper sinon rien ! N’importe quoi… Achetez le .blank de chez Asmodus parce qu’il est cool, pas cher et qu’il vape terrible. Voilà, ça c’est bien !
Mais c’est quoi ce . devant le nom ?
Avant de commencer à parler de ce fabuleux dripper (on ne sent pas déjà le parti pris, non non), j’aimerais attirer votre attention sur le . qu’il y a devant le nom parce qu’il est important. Pas pour la vape, mais pour faire croire à votre entourage que vous possédez une culture générale impressionnante et ainsi briller par votre savoir lors du prochain vape-apéro. Accessoirement, ce . est super casse-bonbons pour votre rédacteur, car le correcteur automatique me met systématiquement une majuscule au mot qui suit juste après. C’est énervant, mais je serai aussi patient que le petit scarabée essayant d’attraper une mouche avec des baguettes et j’irai jusqu’au bout de l’article sans vaciller. Ce n’est quand même pas un . qui va me faire… qui va m’agacer.
Pour en revenir à ce . l’aviez-vous remarqué ? Est-ce une erreur d’impression ? Parce que pratiquement tout le monde le nomme Blank, avec une majuscule en plus, ce qui veut dire vierge / blanc dans le sens ou il n’y a rien d’écrit sur un formulaire ou une feuille. Évidemment, ça ne veut rien dire par rapport au sujet principal qui motive cet article, mais visiblement, ça ne gêne personne. Comme je suis têtu et payé à l’heure, j’ai quand même mis un certain temps à trouver la réponse, car oui, ce . n’est pas là par hasard.
Asmodus se montre joueur et cet élément de ponctuation n’est autre qu’un fort bel hommage à l’un des plus grands musiciens de notre époque, en tous cas de la mienne : Bruce Springsteen. Si l’on prononce le . par point, cela devient alors Point blank, l’une des chansons les plus tristes du Boss qui parle de deux personnes qui se sont autrefois connues et qui, pour une raison ou une autre, se sont séparées. C’est une façon quand même sympa de présenter le .blank qui a été crée pour les vapoteurs qui un jour ont utilisé et aimé vapoter sur dripper, mais qui pour raison ou une autre s’en sont éloignés. Le .blank est là pour les réconcilier et Asmodus à poussé le vice assez loin, puisque même la boite représente ce fameux point.

C’était notre minute culturelle ! Maintenant, on va pouvoir commencer à parler sérieusement de ce .blank.
Un design bien inspiré

Sortir un atomiseur juste pour rester présent sur le marché, pas mal de sociétés le font et c’est pas bien. Par contre, sortir un atomiseur pour affirmer sa capacité à créer et améliorer l’expérience de vape, ça, c’est beaucoup mieux.
D’un point de vue esthétique, le .blank n’est pas très différent des autres drippers de la marque, c’est-à-dire sobre, avec juste deux gravures discrètes du logo sur le baril, six petites rainures en haut sur sa périphérie qui sont là juste pour faire joli et n’ont aucune fonction particulière, le baril et le top cap ne faisant qu’un, et possède des finitions très bonnes. L’atomiseur arrive propre, aucune arrête n’est coupante, aucun joint n’est collé ou détérioré.

On peut également apercevoir, toujours en haut du baril, 6 arrivées d’air. Là, ça devient plus intéressant !

En retirant le drip dip, qui bien sûr est au format 810 pour pouvoir dripper, on peut constater dans un premier temps qu’il est sans joint, mais qu’il n’y en a pas non plus dans le baril. C’est plutôt inhabituel, mais pas inédit. D’ailleurs lorsqu’on utilise un adaptateur de drip tip 510, il n’y en a généralement pas non plus à l’intérieur. Vous pourrez de toute façon en changer par un autre ou mettre un adaptateur 510, il est parfaitement au standard. Les finitions étant bonnes, le drip tip tient correctement sur le baril, il est possible de soulever le .blank et la box sur lequel il est monté par cette pièce.

Ce que l’on peut apercevoir à la place du joint intérieur, est un élément en PEEK si j’en juge par sa couleur. En retournant le baril, tout devient plus clair.

Il s’agit tout simplement de la bague d’arrivée d’air qui est réglable en tournant le baril. L’air arrive par les 6 ouvertures et circule à l’intérieur de l’anneau en PEEK.

Les deux cavités triangulaires de l’anneau viennent se loger dans les ergots situés en haut du plot positif et négatif du plateau pour le bloquer. En tournant le baril, cela permet d’aligner les passages d’air en forme de haricots de l’élément en PEEK avec celles situées en haut des plots et de régler ainsi le flux. Le système et plutôt ingénieux, le réglage précis et il n’y a pas la moindre turbulence. Autre fait notable : l’aspiration même avec l’ouverture réglée au maximum reste silencieuse.
Qui dit arrivée d’air en haut indique généralement que le e-liquide ne passe pas par là. C’est effectivement le cas, il n’y a pas la moindre goutte qui ressort de ces arrivées. Autre point positif, la vapeur qui s’en dégage ne crée pas non plus de condensation sur la box comme c’est pratiquement toujours le cas avec des arrivées d’air situées en bas. Par contre, cela ne veut pas dire que le .blank est étanche. En effet, comme il n’y a pas de cloche pour pouvoir dripper, si l’on retourne complètement l’atomiseur, le liquide se trouvant dans la cuve passe inévitablement par le drip tip, mais là, on ne peut rien faire contre la gravité 🙂

Pour finir, on notera également la petite rainure en bas du baril qui vient se loger dans l’encoche du plateau, permettant ainsi de visser et dévisser le .blank facilement. Décidément, Asmodus a pensé à tout.

Facilité et convivialité sont servies sur un plateau

Le plateau de montage du .blank est tout simplement parfait. D’origine, le pin positif qui est installé est prévu pour une utilisation en dripping avec une cuve qui se montre généreuse. Bien entendu, comme tout bon dripper actuel, un deuxième pin percé est fourni pour une utilisation en bottom feeder. N’étant pas très fan du dripping, c’est dans sa seconde configuration que j’utilise le .blank. Tous les liquides passent sans problème, du moins jusqu’à 80 % de VG, je n’ai pas au-dessus, mais vu la taille des l’orifice, cela ne doit pas être problématique.

Le démontage se fait traditionnellement en retirant le pin d’origine avec l’une des deux clefs Allen de fournies, et on remonte l’autre de la même façon. Au passage, on peut voir qu’il y a aussi une vis à empreinte cruciforme sur le côté. Elle permet de retirer le plot positif pour éventuellement de changer l’isolant ou resserrer le plot s’il venait à bouger. Pour le nettoyage, pas la peine d’y toucher cela n’apporte rien de plus.

Une fois le pin bottom feeder d’installer, on peut voir que le haut est bouché et que le liquide passe sur les côtés directement vers le coton. L’alimentation est ainsi directe et répartie équitablement des deux côtés.

La facilité de l’installation du coil rend le montage accessible à tous. Pendant la mise en place et le temps de visser le coil, le fil est retenu par un petit ressaut aux extrémités de chacun des deux plots. Pratique.

Les vis sont à empreinte hexagonale, de bonne constitution et suffisamment profondes pour ne pas ripper lors du serrage.

La hauteur du coil doit se situer en face les arrivées d’air pour profiter au maximum du flux. L’espace entre les plots est généreux, permettant ainsi d’utiliser les coils les plus exotiques.

Une fois le coil en place, il ne reste qu’à couper l’excédent et à le roder gentiment pour éliminer tous résidus.

La mise en place du coton se montre tout aussi simple et ne demande pas une grande précision.

En utilisation en bottom feeder, ne coupez pas trop long pour éviter qu’il ne vienne à boucher l’arrivée de liquide, en dripping cela na pas d’importance.
Point blank ? Sans aucun doute possible

Si vous étiez fâché avec les drippers, vous allez être ravi de trouver avec le .blank un dripper qui ne fuit pas, avec lequel on peut squonker comme un âne sans que ça déborde par les arrivées d’air et que l’on peut balader partout.
Si vous aimez les drippers, vous allez adorer celui-là par sa qualité de fabrication, sa vape qui est fort savoureuse, sa plage d’utilisation qui permet une puissance de 35 ~ 40 W minimum pour rester en accord avec le flux d’air, jusqu’à 70 W qui semble être la limite par rapport à sa chauffe.
Si vous êtes tenté par l’utilisation d’un dripper, commencer avec .blank sera un des meilleurs choix possibles. Le simple coil suffit très bien à se faire plaisir, sa facilité de mise en œuvre et l’une des plus simples, et vous saurez enfin pourquoi on dit que vaper sur un dripper est l’une des meilleures vapes qui existe.
J’étais déjà conquis par le C4 de la marque qui, avec le Lock d’Ehpro, sont mes deux drippers préférés, mais le .blank vient désormais se placer en haut de mes préférences. Asmodus a réalisé un gros travail et toute l’expérience du fabricant se retrouve dans cet excellent dripper que je ne suis pas près de lâcher de sitôt.

Livré avec tout ce qu’il faut pour l’utiliser immédiatement, notice (en Anglais), deux clefs Allen, pin pour le bottom feeder, joints de rechange et 2 coils de 0,2 ohms, il est disponible en couleur acier, noir et or ( il existe aussi en rainbow, mais ce n’est pas une couleur ça, c‘est une erreur de production), à un prix ridicule par rapport à ses performances.
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