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Présentation détaillée du Fatality M25 RTA de chez QP Design

Le Fatality M25 de QP Design est un atomiseur reconstructible qui est à part. Loin des standards actuels, il n’a pas été conçu pour faire le beau ou pour se montrer discret, mais pour apporter une expérience de vape très intéressante avec une qualité de fabrication exemplaire. Un atomiseur qui à des gosses comme ils disent au Canada.

À la découverte du Fatality M25 RTA

QP Design est une société basée au Canada. Peut-être n’avez-vous jamais entendu parlé d’eux, mais l’un de leurs précédents atomiseurs, le JuggerKnot, est devenu un atomiseur fétiche pour ceux qui ont eu l’heureuse idée d’en acquérir un.

L’atomiseur Fatality M25 est le quatrième de la société. Livré dans un coffret rectangulaire qui s’ouvre comme une belle boite de chocolats, on y découvre la bête, mais également un second réservoir type bulle d’une capacité de 5,5 ml, celui monté d’origine est de 4 ml, un vape band, une petite pochette contenant des joints de rechange, l’extraordinaire et presque totalement inutile petit tournevis bleu, une clef Allen et 4 vis de rechange pour le plateau dans ce format. Le Fatality M25 possède des vis à embout plat, mais si vous préférez ce format hexagonal, vous avez le choix.

Pour finir, il y a un petit autocollant ainsi qu’une carte d’authentification remplie et signée à la main. Chaque exemplaire possède son propre numéro de série, la qualité est une valeur qui ne se prend pas à la légère chez QP Design.

C’est tout ce que contient le coffret. Le choix des coils vous appartient. Cet atomiseur étant destiné aux vapoteurs expérimentés, cela peut expliquer également l’absence de documentation.

Le Fatality M25 est un atomiseur bien charpenté. Son diamètre au niveau de sa base est de 25 mm pour passer à 27 mm à partir du réservoir, et si l’on utilise l’autre réservoir bulle on arrive même à 30 mm. Sa hauteur est également généreuse avec 45 mm sans la connectique ni le drip tip.

Les détails qui font la différence

Je parlais à l’instant de qualité, et pour faire le tour du sujet, elle est présente à tous les niveaux : choix des matériaux, assemblage, fluidité des pas de vis, épaisseur des réservoir, profondeur et netteté des gravures. Pas une bavure ou trace d’usinage n’est visible, c’est vraiment du beau travail.

Commençons l’exploration du M25 par le haut avec son drip tip qui est au format 810 et translucide. Cela donne au Fatality M25 une impression d’être un peu moins grand et un look sympa.

Vient ensuite le top cap qui est cranté sur sa périmétrie et qui permet le remplissage de l’atomiseur lorsqu’on l’enlève. Il possède la particularité de se retirer en le tournant d’un quart de tour dans le sens horaire. Cela peut paraître incongru dans un premier temps, mais à l’utilisation on se rend compte que c’est plutôt une bonne idée.

Qui n’a jamais été confronté au dévissage complet d’un l’atomiseur en dévissant le top cap ? Il y même des fabricants qui fournissent une petite clef pour serrer à bloc la bague de remplissage avec le reste de l’atomiseur. La raison de ce phénomène provient qu’à l’utilisation, le liquide vient côtoyer le joint du top cap, le rendant ainsi un peu plus collant. En dévissant le top cap, il entraîne donc parfois tout le reste de l’atomiseur. Avec un système horaire, aucune chance que cela n’arrive, d’où la bonne idée.

Sur la chambre d’atomisation, on peut apercevoir deux ouvertures assez larges qui servent pour le contrôle d’arrivée de liquide. Le système n’est pas nouveau, mais il est vrai qu’il n’est plus guère utilisé de nos jours. Pourtant, avec un atomiseur avec des arrivées d’air en bas, ce type de contrôle est bien pratique suivant le type de liquide qui est utilisé.

Un liquide chargé en PG possède une très bonne capillarité qui peut se traduire par des fuites, alors qu’à l’inverse, s’il contient majoritairement de VG il aura plus de mal à être absorber par le coton.

Vu la taille des ouvertures, elles sont suffisamment larges pour accueillir tous types de liquide.

Pour régler l’ouverture de ce contrôle, il suffit de tourner le réservoir dans un sens ou dans l’autre. Le réglage se montre souple à l’utilisation, mais pas trop pour qu’il ne se dérègle tout seul. À noter au passage qu’en retirant le top cap pour le remplissage, le quart de tour nécessaire ferme automatiquement cette arrivée et l’ouvre de nouveau en le remettant en place. Il n’y a donc pas à se soucier de fermer les arrivées d’air pour éviter une surpression. On notera au passage que les orifices de remplissage sont très larges, aucun problème pour le remplir avec n’importe quel flacon ou pipette.

Puisque nous en sommes aux arrivées d’air, sur le Fatality M25 il y en à deux différentes. Comme nous pouvons le voir sur le plateau, les coils sont refroidis par un flux latéral et par le dessous. La bague du haut sert à régler le flux latéral, celle en bas celui du dessous. Les deux bagues sont réglables indépendamment et possèdent toutes les deux des butés d’arrêt. Les différents réglages que l’on peut obtenir en agissant sur ces bagues offrent une très grande combinaison. Le réglage est précis avec une petite tolérance, cela ne se joue pas au millimètre près, l’aspiration ne génère pas de bruit suspect ni de turbulence. Quel que soit le réglage, le Fatality M25 reste un atomiseur aérien, voire très aérien, et seule la vape en inhalation directe est possible.

Avant de passer au plateau de montage, retirez le petit silicone blanc du réservoir qui sert à restreindre sa capacité à 2 ml, ce qui est inutile en ce qui nous concerne.

Le plateau de montage

Il s’agit d’un plateau à quatre plots de type postless. Ce type de plateau permet en théorie d’y installer un simple ou un double coil, mais cela est rarement possible pour différentes raisons. Sur celui du Fatality M25, le double coil est à privilégier et voici pourquoi : avec un simple coil, ce dernier se trouve trop éloigné des arrivées d’air latérales et du bas. De ce fait, le flux ne frappe pas directement le coil pour avoir un rendu des saveurs correctes, un peu mieux si l’on ouvre les arrivées en totalité. Seulement, avec un flux aussi important, il faut également monter en puissance et en simple coil, la puissance n’est pas ce qui lui convient le mieux. Le coton devra aussi bien remplir les cavités prévues à cet effet afin de limiter le débit de liquide et donc, les fuites. Donc à part faire un coil en 6 mm de 0,2 ohm, ce qui de doute façon n’apportera rien de plus, l’idée est à oublier.

Avant d’installer les coils, vous aurez sûrement dû remarquer le petit insert en ultem percé en nid d’abeille qui est au milieu du plateau. Cet insert à pour fonction de restreindre un peu le flux provenant du dessous. Il est néanmoins recommandé de l’enlever pour le montage, non pas qu’il soit gênant, mais plutôt à cause du rodage des coils. L’ultem ne résistant pas très bien à la forte chaleur, celle dégagée par le rodage des coils pourrait l’endommager sérieusement.

Puisqu’il n’y en a pas de rechange, inutile de prendre des risques. Il se retire facilement grâce à une encoche de chaque côté et dans laquelle on peut y introduire l’extrémité du petit tournevis bleu pour le soulever délicatement.

Cet insert ne servant qu’à restreindre le flux d’air du dessous, dans le cas où il serait abimé ou que vous vouliez avoir moins de restriction, il est tout à fait possible de vaper sans.

L’installation des coils ne présente pas de complication, juste un peu d’attention. Après quelques essais, il semble qu’une longueur de pattes pour les coils de 4 mm soit un bon compromis. Le plus simple est d’utiliser le Coil Trimming Tool, l’opération ne prends que quelques secondes. Ils sont ainsi proches des arrivées d’air latérales, tout en ayant un espace qui les sépare. Ce espace n’est pas bien grand, soyez vigilant sur ce point pour qu’ils ne se touchent pas.

Avec une longueur de patte plus grande, les coils sont trop éloignés des arrivées d’air, et qui plus est encore plus de celui du dessous. Le résultat est une petite perte de saveurs et une vapeur un peu plus chaude. En coupant plus court, cela devient compliqué pour l’installation sans apporter d’amélioration notable sur la qualité de vape.

Une fois les coils en place et rodés pour supprimer les points chauds, n’oubliez pas de remettre l’insert en ultem.

Le cotonnage ne présente aucune particularité. La longueur à couper est à peu près au niveau du joint du réservoir.

Comme d’habitude, le coton doit légèrement résister au coulissement dans le coil, et demande à être un peu désépaissi aux extrémités pour faciliter le passage du liquide.

Il ne reste qu’à placer les extrémités dans leur cavités respectives tout en veillant à ce qu’il ne passe pas par l’une des arrivées de liquide.

Une vape aérienne, savoureuse et nuageuse

Les coils étant proches des arrivées d’air latérales, les saveurs seront restituées par ces dernières, le flux du dessous servant à augmenter la quantité de vapeur. Le rendement du M25 commence réellement à partir de 50 W. Le flux d’air étant assez important, même avec l’arrivée d’air du bas de fermer, il lui faut au minimum cette puissance pour s’exprimer correctement.

Avec des coils donnant une résistance globale de 0,30 ohm, a une puissance de 50 W avec les arrivées d’air latérales ouvertes et celle du bas fermé, la vape est très agréable. En ouvrant un peu l’arrivée d’air du bas tout en augmentant la puissance à 60 W, la quantité de vapeur augmente et les saveurs restent très bonnes. Pour une vape plus musclée et surtout plus plus nuageuse, descendre à une intensité globale des coils aux alentours de 0,15 ohm et vaper entre 70 et 80 W est tout à fait possible sans que la qualité de vape ne soit trop altérée. La vapeur sera juste plus chaude et les saveurs un poil moins intenses. La chauffe globale du Fatality M25 est dans tous les cas maîtrisée, le drip tip restant juste tiède.

En conclusion

Le Fatality M25 RTA de chez QP Design apporte un peu de renouveau avec son contrôle de liquide et d’arrivées d’air séparées. Le réglage peut ainsi être affiné suivant le type de coils ou de liquide utilisé. Le remplissage est pratique, le principe de l’ouverture inversé est une bonne idée. Sa contenance d’origine de 4 ml est déjà correcte avec le réservoir de base, et bien sûr, avec les 5,5 ml du réservoir bulle l’autonomie devient très appréciable. Ses finitions sont parfaites, la vape qu’il produit se montre nuageuse tout en délivrant de très bonnes saveurs.

QP Design nous prouve encore une fois sa maîtrise dans la conception de ses atomiseurs et le sérieux du soin apporté à leur conception. Disponible en 5 coloris, le Fatality M25 RTA est une valeur sure.

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Thierry

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