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Présentation du Wasp Nano RTA de chez Oumier

Le Wasp Nano RTA est la troisième déclinaison de la gamme après le RDA et le RDTA. Sorti il y a quelque temps, cet atomiseur reconstructible n’était pas encore passé entre mes mains, ce qui constitue presque une faute professionnelle. Il faut dire aussi qu’Oumier est une société assez discrète, bien que la grande majorité de leurs produits soit d’excellente qualité. Découvrons donc cette petite guêpe qui semble bien sympathique, contrairement à sa version animale.

Simple de construction et bien fini

Avant de découvrir plus en détail le Wasp Nano RTA, voyons voir ce qui est livré avec. La petite boite contient en plus de l’atomiseur un petit tournevis multifonctions, un coil en Fused Clapton d’une petite valeur 0.2 Ohm, deux petites vis de rechange pour le plateau, des petits joints de rechange, un petit sachet de coton et un tout petit manuel d’utilisation qui comporte plusieurs langues sauf le Français. J’allais oublié, il est également livré un second réservoir en verre dont l’absence sur la photo démontre une certaine flemme de la refaire étant donné que pour une fois le matériel était rangé lorsque je m’en suis aperçu. Le principal est que vous soyez tout de même au courant.

Vous l’aurez compris avec tous ces petits, dans Wasp Nano il y a nano, et même son prix l’est aussi puisqu’il est même moins cher qu’un simple drip tip que l’on trouve chez certains fabricants dont je tairais les noms, mais qui abusent un peu.

On pourrait se dire que les matériaux utilisés et les finitions du Wasp Nano RTA sont forcément en accord avec ce prix, mais non, même pas. Les finitions sont très bien, les filetages fluides et l’ensemble ne présente pas de défaut visible. On ne peut que se réjouir de cette accessibilité financière, et comme nous allons le voir, il vaut largement chaque centime.

Constitué juste de quatre pièces, il reflète la simplicité même. En commençant par le bas de l’atomiseur on retrouve le plateau qui ne fait qu’un avec le bottom cap. Les deux airflows sont réglables avec une bague qui possède des butées d’arrêt et qui est joliment ornée de gravures reprenant le haut des ailes du logo de la gamme.

Vient ensuite le réservoir en verre borosilicate et la chambre d’atomisation qui possède elle aussi une gravure de la guêpe et un petit dôme à l’intérieur.

Pour finir, trône tout en haut un drip top en polycyclohexylenedimethylene terephthalate. Le premier qui arrive à écrire ça sans tricher et sans faire de faute gagne mon estime sur trois générations. C’est quand même étrange cette manie chez les scientifiques de toujours complexifier les appellations. Pour nous simples vapoteurs, ça s’appelle du PCTG et pour faire simple, il s’agit d’un plastique moulé qui résiste principalement à la chaleur et aux agressions chimiques.

Dans le cas présent, ce n’est pas temps la matière qui a retenu mon attention, mais le fait que ce soit un drip top. Pour ceux et celles qui ne connaissent pas ce terme, il désigne à la fois le haut de l’atomiseur (top cap) et le drip tip qui est l’embout. Il s’agit donc d’une seule pièce qui vient se visser directement sur la chambre d’atomisation. Les drip top sont le plus souvent utilisés sur les RDA, la largeur de l’orifice permettant ainsi de pouvoir remplir ce dernier directement à travers l’embout. Oumier en a cependant fait une tradition dans la série des Wasp, sauf sur le Wasp MTL, ce qui permet de réduire la hauteur de l’atomiseur et lui donner un look plus ramassé.

Un plateau accessible et simple à monter

Les 23 mm de diamètre de l’atomiseur permettent d’avoir un plateau qui ne reçoit qu’un seul coil en offrant suffisamment de place pour y installer un coil jusqu’à un diamètre de 3 mm interne.

Cette contrainte de diamètre n’est due qu’à la place réservée au coton qui, avec un diamètre supérieur, n’aurait pas assez de place pour occuper sans trop être tassé les deux passages qui lui sont réservés de chaque côté.

L’installation du coil est facilitée par un petit ressaut à l’extrémité de chaque plot qui lui permet temporairement de rester en place le temps du serrage. Cet appendice et ce genre de plateau ne présentent pas une nouveauté en soi, mais essayer d’innover à tout prix ne sert pas à grand-chose lorsqu’il existe déjà un système qui fonctionne parfaitement.

Le choix d’adopter ce type de plateau de la part d’Oumier est donc un point positif, d’autant qu’il reste l’un des plus simples et des plus rapides à mettre en œuvre de mon point de vue.

Le coil est maintenu par deux vis à empreinte plate qui sont accessibles par le dessus, mettre en place le coil et couper l’excédent ne prends pas plus de 30 secondes. La hauteur du coil est déterminée par les arrivées d’air.

Le flux passe par au travers les plots pour ressortir en son milieu, il suffit donc de placer le coil bien en face et le tour est joué.

Concernant la mise en place du coton, cette dernière est tout aussi simple. N’oubliez pas de roder le coil avant de mettre le coton pour éliminer les impuretés et enlever les points chauds. La quantité de coton est déterminée par le diamètre intérieur du coil, 3 mm étant l’idéal. Pour savoir quelle longueur il faut, il suffit de couper le coton à l’aplomb de la base de l’atomiseur.

Reste ensuite à le mettre en place dans les rigoles qui lui sont destinées. Pour plus de facilité, n’hésitez pas à l’imbiber de liquide, opération de toute façon nécessaire afin de permettre une capillarité immédiate lorsque vous remplirez le Wasp.

Remettre en place la chambre d’atomisation avec le réservoir, remplir et fermer avec le drip top.

Garcimore, sors de cet ato !

Les vapoteurs de mois 40 ans ne peuvent se souvenir de ce magicien et musicien espagnol qui faisait semblant de rater ses tours avec humour. Si je me remémore cet artiste, c’est que le Wasp Nano RTA se montre tout aussi joueur. D’une contenance de 2 ml, le remplissage se fait comme nous l’avons vu par le haut en retirant le drip top pour accéder aux orifices. Jusque là rien de bien exceptionnel. On fait le plein, on remet le drip top et l’atomiseur est prêt à être utilisé.

C’est là qu’on se dit quand même que 2 ml c’est un peu juste si l’on vape à 50 ou 60 W en utilisant un coil possédant une impédance assez basse.

Regardez bien la vidéo qui suit, ça va aller très vite.

Décontrasté le Wasp, tout le liquide disparaît dans le drip top ! Forcément, tout ça donne des idées, et la nature ayant horreur du vide, pourquoi ne pas combler ce manque ?

Retournez l’atomiseur drip top en bas et en tenant fermement le réservoir, retirez le plateau pour un remplissage à l’ancienne. N’ayez pas peur, rien ne va s’écouler. Avec une fiole à embout fin, remplissez le reste du réservoir en passant l’embout entre la chambre d’atomisation et le réservoir. Il n’y a pas beaucoup de place, mais on y arrive, et ce, jusqu’à la limite haute de la chambre.

Remettez en place le plateau, retournez l’atomiseur à l’endroit et constatez que mine de rien, on vient de passer de 2 ml à un peu plus de 3,5 ml. Pas mal aurait dit Mr Garcimore, on peut voir maintenant que le e-liquide emplit même l’intérieur du drip top.

Une vape douce et savoureuse

La vape produite par le Wasp Nano RTA se révèle digne du reste de la gamme. Les saveurs sont très bien restituées, la vapeur généreuse sans être trop présente, le hit parfait. Le réglage des airflows se montre précis et ne génère aucun bruit parasite. Si l’on ne dépasse pas les 50~55 w, ce qui est déjà pas mal pour du simple coil, la vapeur ainsi que l’atomiseur restent tiède, permettant ainsi de pouvoir vaper toutes sortes de liquides allant des gourmands aux fruités.

L’enchaînement des bouffées ne pose aucun problème, la capillarité se fait très bien même avec un liquide en 30/70 de PG/VG. Le coton reste toujours parfaitement imbibé à condition de ne pas en avoir trop mis lors du montage. À noter également que je n’ai pas eu la moindre fuite aussi bien à l’utilisation qu’au remplissage, même avec les airflows ouverts, et bien que ces derniers se trouvent tout en bas, il n’y a pas non plus de trace de condensation sur la box ce qui assez rare.

Le Wasp Nano RTA avec la trop méconnue Cultura 100 W de chez Vzone

Pour résumer

Oumier a conçu avec le Wasp Nano RTA un atomiseur qui se veut efficace, simple d’utilisation et au rapport qualité prix excellent. Pour moins de 20 €, il est accessible à tous financièrement et aussi par sa simplicité d’utilisation. Difficile de lui trouver un défaut quelconque, on peut à la rigueur lui reprocher le fait de na pas pouvoir lui adjoindre un drip tip 510 standard sans avoir à bidouiller avec un joint un peu plus épais, mais c’est vraiment pour trouver un défaut. Ses 2 ml, 3,5 ml environ si on le rempli par le bas, le destine aux vapoteurs modérés qui souhaitent avoir un matériel discret. La vape qu’il produit séduira plus les amateurs de saveurs que ceux qui aiment faire beaucoup de vapeur, mais une chose est sure : le Wasp Nano RTA est un excellent petit atomiseur qu’il serait dommage de ne pas essayer.

Le Wasp Nano RTA est disponible en 3 coloris : acier, noir et or.

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Thierry

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